Les différentes phases de l'accouchement
Cet article est le résumé d'une de mes séances de préparation à l'accouchement.
C'est la phase d'attente, quand on sent que bébé pourrait arriver aujourd'hui. Cette phase peut être inexistante, comme elle peut durer plusieurs semaines. Il est important d'accepter cette attente sereinement et laisser l'accouchement venir à nous. Cette phase est importante pour qu'on soit prête psychiquement à "lâcher" notre bébé.
Il semblerait que si on lutte contre cette phase d'attente, cela amène une très longue phase de pré-travail.
Pour s'installer dans cette phase, il faut aménager notre quotidien en fonction de cette attente, c'est-à-dire, faire de la place à la convocation éventuelle : se ménager, se coucher tôt, alléger l'emploi du temps...
Le pré-travail est souvent appelé "faux-travail". Il peut durer plusieurs jours.
Dans cette phase, on rentre dans la dimension physique. On a des contractions, mais qui n'ont pas d'incidence sur l'effacement et l'ouverture du col, ni sur la descente du bébé. Et ces contractions s'arrêtent.
Il y a 3 paramètres pour observer les contractions : l'intensité, le rythme (mise en tension / tension / relâchement / détente) et la durée de la contraction. Pour être dans le travail, il faut avoir des contractions qui durent plus d'une minute et qui reviennent à un rythme de moins de 10 minutes. Et il faut attendre qu'elles soient régulières dans les 3 paramètres.
C'est généralement là que beaucoup choisissent d'aller à la maternité.
Normalement, on sent le bébé bouger pendant les contractions.
Cette partie du travail va de la dilatation 0 à 6.
Il est important de ne pas rester crispé entre les contractions afin de ne pas s'épuiser, et de bien respirer pendant les contractions.
Suivre une préparation à l'accouchement me semble très important pour apprendre à gérer les contractions.
On passe là dans le 3° niveau d'intensité des contractions. Ces contractions sont plus longues. A priori, elles ne sont pas censées être plus douloureuses, mais la fatigue et les peurs jouant, elles le paraissent pourtant souvent. Il faut donc chercher à rester dans la confiance, à économiser notre énergie et à rester dans le temps présent (ne pas être dans l'appréhension de ce qui reste à venir). Pour aider à passer les contractions, on peut émettre des sons graves et longs, et s'étirer autant qu'on peut.
Très vite, on sent le bébé explorer le bassin de l'intérieur. Ce sont des sensations inconnues mais non-douloureuses. Ça se transforme en pression dans la concavité du sacrum (comme une envie d'aller à la selle), puis ça se transforme en envie de pousser.
On a d'abord envie de pousser au sommet de la contraction, puis pendant toute la contraction (et là, en théorie, les contractions ne sont plus douloureuses du tout), puis on a envie de pousser tout le temps.
Cette phase dure entre 15 minutes et 2 heures.
C'est quand on a envie de pousser sur toute la contraction et que le col est complètement dilaté. Les contractions ne sont plus douloureuses et elles s'éloignent. On revient dans une phase psychique, où il est important d'exprimer ses peurs s'il y en a.
A un moment, le bébé va se fixer dans le bassin, et là, on a envie de pousser tout le temps. Puis il y a le réflexe d'éjection du bébé, qui n'est pas à confondre avec l'envie de pousser. (Comme quand on va à la selle au "bon moment", ça sort tout seul). Ce qu'il faudrait faire, quand on a envie de pousser, c'est de s'étirer en faisant des sons pour s'ouvrir, et le bébé finit par sortir tout seul. Seulement aujourd'hui, dans nos maternités, on préfère pousser sans attendre ce réflexe...
La sortie du bébé dure quelques secondes. On a alors 1/4h à 1/2h tranquille pour accueillir le bébé.
Puis les contractions reprennent pour décoller le placenta. Quand le placenta est vérifié, complet et qu'on est recousue au besoin, alors c'est terminé.
- 1° phase : la phase psychique
C'est la phase d'attente, quand on sent que bébé pourrait arriver aujourd'hui. Cette phase peut être inexistante, comme elle peut durer plusieurs semaines. Il est important d'accepter cette attente sereinement et laisser l'accouchement venir à nous. Cette phase est importante pour qu'on soit prête psychiquement à "lâcher" notre bébé.
Il semblerait que si on lutte contre cette phase d'attente, cela amène une très longue phase de pré-travail.
Pour s'installer dans cette phase, il faut aménager notre quotidien en fonction de cette attente, c'est-à-dire, faire de la place à la convocation éventuelle : se ménager, se coucher tôt, alléger l'emploi du temps...
- 2° phase : le pré-travail
Le pré-travail est souvent appelé "faux-travail". Il peut durer plusieurs jours.
Dans cette phase, on rentre dans la dimension physique. On a des contractions, mais qui n'ont pas d'incidence sur l'effacement et l'ouverture du col, ni sur la descente du bébé. Et ces contractions s'arrêtent.
Il y a 3 paramètres pour observer les contractions : l'intensité, le rythme (mise en tension / tension / relâchement / détente) et la durée de la contraction. Pour être dans le travail, il faut avoir des contractions qui durent plus d'une minute et qui reviennent à un rythme de moins de 10 minutes. Et il faut attendre qu'elles soient régulières dans les 3 paramètres.
- 3° phase : le travail
Il y a 3 niveaux d'intensité des contractions. Quand on passe dans le travail, les contractions sont soudainement plus intenses. Il faut essayer de rester dans son quotidien entre les contractions (qui sont donc régulières et intenses).
- 1° partie = 2/3 du temps du travail
C'est généralement là que beaucoup choisissent d'aller à la maternité.
Normalement, on sent le bébé bouger pendant les contractions.
Cette partie du travail va de la dilatation 0 à 6.
Il est important de ne pas rester crispé entre les contractions afin de ne pas s'épuiser, et de bien respirer pendant les contractions.
Suivre une préparation à l'accouchement me semble très important pour apprendre à gérer les contractions.
Cette partie du travail correspond à la dilatation de 7 à 10. Elle est apparemment toujours plus rapide pour un 2° bébé.
- 2° partie = 1/3 du temps du travail
On passe là dans le 3° niveau d'intensité des contractions. Ces contractions sont plus longues. A priori, elles ne sont pas censées être plus douloureuses, mais la fatigue et les peurs jouant, elles le paraissent pourtant souvent. Il faut donc chercher à rester dans la confiance, à économiser notre énergie et à rester dans le temps présent (ne pas être dans l'appréhension de ce qui reste à venir). Pour aider à passer les contractions, on peut émettre des sons graves et longs, et s'étirer autant qu'on peut.
Très vite, on sent le bébé explorer le bassin de l'intérieur. Ce sont des sensations inconnues mais non-douloureuses. Ça se transforme en pression dans la concavité du sacrum (comme une envie d'aller à la selle), puis ça se transforme en envie de pousser.
On a d'abord envie de pousser au sommet de la contraction, puis pendant toute la contraction (et là, en théorie, les contractions ne sont plus douloureuses du tout), puis on a envie de pousser tout le temps.
- 4° phase : la phase yoyo
Cette phase dure entre 15 minutes et 2 heures.
C'est quand on a envie de pousser sur toute la contraction et que le col est complètement dilaté. Les contractions ne sont plus douloureuses et elles s'éloignent. On revient dans une phase psychique, où il est important d'exprimer ses peurs s'il y en a.
A un moment, le bébé va se fixer dans le bassin, et là, on a envie de pousser tout le temps. Puis il y a le réflexe d'éjection du bébé, qui n'est pas à confondre avec l'envie de pousser. (Comme quand on va à la selle au "bon moment", ça sort tout seul). Ce qu'il faudrait faire, quand on a envie de pousser, c'est de s'étirer en faisant des sons pour s'ouvrir, et le bébé finit par sortir tout seul. Seulement aujourd'hui, dans nos maternités, on préfère pousser sans attendre ce réflexe...
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5° phase : la sortie du bébé
La sortie du bébé dure quelques secondes. On a alors 1/4h à 1/2h tranquille pour accueillir le bébé.
- 6° phase : la délivrance
Puis les contractions reprennent pour décoller le placenta. Quand le placenta est vérifié, complet et qu'on est recousue au besoin, alors c'est terminé.